« Tout a été affecté par le terrain »

APRÈS-MATCH

L'état de la pelouse du Stade D. Afonso Henriques a « conditionné tout » ce que les deux équipes ont fait pendant les 90 minutes, comme Roger Schmidt a tenu à le souligner dans l'analyse du match nul (2-2) entre Vitória SC et Benfica, comptant pour la 21e journée de Liga Betclic, , disputée ce dimanche 11 février.

MATCH NUL ACCEPTÉ DANS UN JEU DE COMBAT 

« C'est toujours difficile de jouer ici, contre Vitória SC. C'est une très bonne équipe, surtout à domicile. Le match a été complètement affecté par les circonstances du terrain. Ce n'était donc pas tant une question de tactique, mais plutôt de se battre pour les deuxièmes ballons, de faire des erreurs – d'essayer de ne pas en faire – et d'en profiter pour marquer des buts. C'était un autre type de match de football. Dans les deux mi-temps, le Vitória SC a marqué le premier et, bien sûr, celui qui marque le premier but sur ce type de terrain a l'avantage. Je pense que nous avons bien joué avec le but de Rafa. Après la pause, nous avons essayé de mettre l'adversaire sous pression, nous avons eu de bons moments, mais ce n'était pas facile de jouer au football, surtout au milieu offensif. Les passes courtes étaient impossibles [à faire], nous avons donc dû opter pour de longs ballons. Il fallait essayer de mettre le ballon dans la surface. Ensuite, le Vitória SC a eu un bon changement de joueurs en attaque et, avec un bon centre, [André] Silva a marqué le but. C'est devenu plus difficile, car avec ce terrain de jeu, il est beaucoup plus facile de défendre que d'attaquer. Nous voulions gagner, et quand nous marquons 2-2 vers la fin du match, nous devons l'accepter. Un point, c'est mieux que rien. En fin de compte, c'est un résultat équitable. Nous l'acceptons. » 

LA MOBILITÉ POUR EXPLORER LES PROFONDEURS 

« En jouant avec Rafa et Di María, nous voulions être mobiles, avec João Mário et Fredrik [Aursnes] qui jouaient entre les lignes et profitaient des bons moments pour attaquer en profondeur. Mais, bien sûr, avec ce terrain, il était difficile de mettre [l'idée] en pratique. Le but que nous avons marqué [de Rafa] était le but que nous voulions marquer, exactement comme nous l'avions prévu, pour chercher la variation entre les deux équipes et ensuite attaquer la surface. C'était le plan, mais il a été très difficile de le mettre en pratique. Bien sûr, en deuxième mi-temps, nous avions besoin de plus de présence dans la zone centrale de l'attaque, avec Arthur [Cabral], et un joueur pour les deuxièmes ballons, comme Tino [Florentino]. Nous avons ajusté notre plan de match et notre façon de jouer en fonction du terrain. » 

LE TERRAIN A DICTÉ LA « LOTERIE » 

« Il y a 20 ans, nous jouions beaucoup sur ce type de terrain, je pense que cela fait partie du football. Parfois, les circonstances sont difficiles, comme c'était le cas aujourd'hui. C'était la même chose pour les deux équipes. Bien sûr, je préférerais jouer sur un bon terrain. La particularité du terrain d'aujourd'hui est que les deux mi-temps étaient dans des états complètement différents, dans une mi-temps, vous ne pouviez pas jouer au football, tandis que dans l'autre, c'était possible. Les deux équipes ont fait de leur mieux. Dans ce genre de circonstances, c'est presque comme une loterie. Mes joueurs ont tout essayé. Nous avons aussi essayé d'utiliser les coups de pied arrêtés, nous en avons eu beaucoup, le deuxième but vient d'un de ces tirs. Tout a été affecté par le terrain. » 

GAGNER ENCORE 

« L'impact du match nul en Ligue ? Nous avons perdu deux points parce que notre objectif est toujours de gagner. Nous avons obtenu un point, nous avions gagné beaucoup de matches auparavant et maintenant nous devons continuer à gagner beaucoup de matches à l'avenir. »