« L'important, c'est d'avoir la tête froide, une mentalité de gagnant et de faire un bon match. »

AVANT-MATCH

À la recherche d'une victoire par deux buts de différence contre Salzbourg, un scénario qui assure la présence de Benfica en barrage de l'Europa League, Otamendi assure que l'équipe est « unie » pour atteindre cet objectif, ce mardi 12 décembre.

Étant donné que Benfica doit gagner par deux buts d'écart, l'équipe donnera-t-elle tout dès la première minute, ou faudra-t-il un peu de patience ? 

Nous devons gérer le match, nous avons 90 minutes pour gagner par deux buts d'écart et continuer dans les compétitions européennes. L'important, c'est d'avoir la tête froide, une mentalité de gagnant et d'essayer de faire un bon match. Demain [mardi], nous allons essayer de faire les choses de la meilleure façon.

La moyenne d'âge est de 22 ans à Salzbourg. D'autre part, Benfica a des joueurs plus expérimentés. Comment pouvez-vous utiliser ce facteur à votre avantage ?

Parfois, l'expérience aide. Ils ont gagné contre nous en tant que visiteurs. Aujourd'hui, nous visons une victoire à l'extérieur et deux buts d'écart pour continuer dans les compétitions européennes. C'est une équipe jeune, mais avec de l'intensité, de la force et de grands joueurs, que nous allons essayer d'annuler. Nous devons jouer notre match, et nous devons penser davantage à notre façon de jouer, bien le faire, de manière générale, pour être en mesure d'obtenir la victoire dont nous avons besoin.

Sans António Silva, vous pourrez vous maintenir dans l'axe défensif, si, par exemple, Tomás Araújo entre en jeu, ou jouer à droite, si Morato joue à vos côtés. Cela vous cause-t-il de l'inconfort ? Considérez-vous l'absence d'António Silva comme une adversité pour vous ?

António [Silva] ne sera pas présent. C'est évidemment un joueur important pour le groupe, mais nous sommes en train de travailler. Tomás [Araújo] s'en sort bien, mais ce sera la décision de l'entraîneur. Quel que soit le joueur, vous devez l'aider, le soutenir et avoir la tranquillité d'esprit dont il a besoin. De manière générale, il faut se préparer à un match difficile, dans lequel il sera important de faire la différence pour continuer dans les compétitions européennes.

En tant que capitaine, qu'avez-vous pensé des incidents qui se sont produits contre Farense ? Était-ce une situation injuste pour l'entraîneur ?

Oui, c'est triste, parce qu'il faut éviter ce genre d'action. Il faut être présent dans les bons comme dans les mauvais moments. Nous avons gagné la Supercoupe, nous sommes à un point de la première place [du championnat] et nous sommes encore dans deux autres compétitions nationales [Coupe du Portugal et Coupe de la Ligue]. Avec Farense, peut-être que les ballons ne sont pas entrés comme la saison dernière, mais la base, c'est le travail. Nous devons être concentrés sur notre football et parfois peut-être revenir à l'ADN de la saison dernière. À chaque match, nous devons nous améliorer, et cela se fait sur la base du travail. Vous vous améliorez en étant positif dans les bons et les mauvais moments. Nous devons essayer d'impliquer les gens avec nous et essayer de revenir aux mécanismes et au jeu que nous avions déjà. Parfois, les choses ne fonctionnent pas pour nous, mais nous devons insister et avoir la mentalité de gagnant dont les joueurs et l'équipe ont besoin. Nous allons essayer de terminer l'année de la meilleure façon, en remportant la victoire dans différentes compétitions.