« C'est un très beau parcours »

INTERVIEW À BPLAY

Made in Benfica, Florentino a commencé le 10 février 2018, lors de l’énorme victoire 10-0 contre Nacional, son chemin vers le 100e match en équipe première, joué lors du triomphe de la Coupe du Portugal contre Famalicão, samedi dernier, le 25 novembre. Dans une interview accordée à BPlay, le milieu de terrain est revenu sur des moments marquants avec les Aigles et a parlé de ses principales caractéristiques.

Titularisé pour la première fois lors de la victoire du SL Benfica contre Galatasaray (1-2), au match aller des 16es de finale de l'Europa League 2018/19, Florentino a marqué son premier but lors de son septième match avec l'équipe première : il a scellé la victoire sur le terrain de Moreirense (0-4), six minutes après être sorti du banc. La première saison a été couronnée par la conquête du premier titre de champion national.  

« Si vous regardez en arrière, vous pouvez voir que le temps est passé très vite », a déclaré le milieu de terrain, qui a fait 54 matches sous les ordres de Roger Schmidt en 2022/23, un record dans sa carrière jusqu'à présent. 

En ce qui concerne le prochain, contre l'Inter, pour la 5e journée du Groupe D de la Ligue des Champions, le numéro 61 a donné le ton : « Nous allons entrer avec la plus grande ambition, qui est de gagner le match. » 

Cent matches avec l'équipe A de Benfica. Qu'est-ce que cela signifie d'atteindre cette marque ? 

C'est un exploit remarquable. Si je regarde en arrière, je vois que le temps est passé très vite. Je me souviens qu'hier encore, j'étais un enfant ici au Caixa Futebol Campus, au Benfica Campus, à la poursuite de ses rêves... Et j'avais le rêve de jouer un match pour l'équipe première. Et aujourd'hui, de voir que j'ai déjà réussi à atteindre ce cap des 100 matches, je pense que c'est quelque chose de mémorable pour moi. 

Vos débuts officiels ont certainement été mémorables. Personne n'oublie cette victoire 10-0 à domicile contre Nacional. Il est intéressant de noter que le numéro 61 est entré en jeu à la 61e minute. Quel souvenir gardez-vous de ce premier match ? 

C'est un match qui, je pense, est resté dans la mémoire de tous les supporters parce que nous avons obtenu un résultat historique à domicile contre Nacional. Je me souviens que je m'attendais, dans ce match, à entrer. À la mi-temps, j'attendais déjà d'entrer en jeu parce que le résultat était favorable, et quand je vois l'entraîneur m'appeler pour entrer, je vois que c'était le moment que je voulais tant. Et de savoir que j'entre tout de suite dans le Stade, et que je le regarde... Je cours tout de suite et je regarde le stade... De voir le nombre de personnes qui sont là, de voir que j'étais là pour aider l'équipe, d'arriver et dès la première... C'était une touche, je crois que c'était André Almeida, et sur la première action il m'a passé le ballon et la première touche est bien sortie, j'ai tout de suite été soulagé : « Ah, maintenant le match va bien se passer ». 

Comment était-ce de vivre ce centième match, cette fois contre Famalicão ? 

Je savais déjà que si je jouais ce match, j'atteindrais cette marque. Mon objectif principal était de gagner, et nous avons réussi à gagner, et à bien gagner devant nos supporters. Et encore plus de jouer le 100e match à domicile... C'est vraiment bien. 

Vous êtes l'un des joueurs avec le plus de dégagements dans le championnat. Est-ce que « poulpe » est un surnom qui convient parfaitement ? 

Je pense que les gens m'appellent « pieuvre » un peu à cause de ça, des dégagements et des interceptions que je fais pendant le match. C'est l'une des caractéristiques les plus fortes de mon jeu. Bien sûr, chaque joueur a ses propres caractéristiques et chacun se complète, c'est pourquoi nous sommes une équipe et nous ne jouons pas individuellement. C'est un sport d'équipe. 

Le tacle, l'intelligence avec laquelle vous anticipez les mouvements : on dirait que vous êtes toujours au bon endroit au bon moment. D'où viennent ces caractéristiques ? 

J'ai toujours essayé de bien comprendre le match, et toujours, depuis l'académie, j'ai essayé de capturer tout ce que les entraîneurs me disaient et de faire attention aux détails. Je pense qu'un joueur qui joue au poste de numéro 6 doit être un équilibre, à la fois pour attaquer et pour défendre. Dans toutes les situations, je dois être vigilant parce que, la plupart du temps, le jeu passe par là, et tout ce que je vois, j'essaie toujours de le prévoir, de penser un peu avant que les choses se produisent, j'essaie d'être là, au bon endroit. 

Vous êtes au Club depuis les U-13, vous êtes l’un des perles du Benfica Campus. Que pensez-vous de votre parcours avec les Aigles en équipe première ? 

Je pense que c'est un très beau voyage, et un long parcours, depuis les U-13. Je me souviens que quand j'ai rejoint Benfica, j'étais encore défenseur, je jouais en tant que défenseur central. Ensuite, quand nous avons commencé à jouer au football à 11, je suis passé au poste d'arrière droit, et il y a eu un match – je pense que c'était en U-15 A ou U-15 B – dans lequel nous n'avions pas de milieux défensifs, ils étaient blessés, et l'entraîneur m'a demandé si je voulais jouer en tant que milieu de terrain. J'ai dit : « Certainement, je veux entrer à l'intérieur. » J'ai joué en tant que milieu de terrain et tout s'est bien passé. Je peux voir que, tout au long de cette période, toutes les situations que j'ai eues depuis le début jusqu'à maintenant ont contribué à ce que je sois le joueur que je suis aujourd'hui, et c'est très bien. 

Passons maintenant à la 5e journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions. Quelles sont les attentes pour le match contre l'Inter Milan ? 

Notre attente est la même que d'habitude : honorer le club que nous portons dans nos cœurs. Et nous allons y aller avec la plus grande ambition, qui est de gagner le match.